Nr° 129, mai

La situation des affaires des entreprises suisses s’est de nouveau refroidie en avril. L’indicateur de la situation des affaires du KOF a diminué pour la cinquième fois consécutive (cf. G 5). Depuis le début de l’année, hormis le bâtiment et les bureaux d’études, tous les secteurs d’activité manifestent des difficultés à maintenir la bonne marche des affaires.

Une récente étude du KOF s’est intéressée à la coopération entre les acteurs du système éducatif suisse. Il apparaît que ces derniers se montrent satisfaits de leur coopération d'une manière générale. La coopération avec la Confédération présente cependant un potentiel d’amélioration.  

Les entreprises multinationales bénéficient de taux d’imposition effectifs plus bas que les entreprises nationales. Les écarts se fondent également sur les différences constatées dans le pouvoir de négociation avec l’État. Les grandes entreprises peuvent négocier des déductions avec les autorités fiscales et ainsi réduire individuellement leur charge fiscale.   

L’intégration de la dernière cohorte de réfugiés sur le marché allemand de l’emploi présente des progrès notables. C’est aussi un constat important pour la Suisse, confrontée à des défis similaires.

Les technologies numériques représentent un grand défi pour le marché de l’emploi. Il ressort d’une nouvelle étude que si les entreprises suisses investissent dans la numérisation, certains emplois disparaissent. Mais, somme toute, davantage de nouveaux emplois sont créés.