N° 165, septembre

Les nouvelles technologies modifient fondamentalement la demande de travail, et la Suisse n’est pas épargnée. La main-d'œuvre suisse court-elle le risque d'être supplantée par les robots, l'intelligence artificielle et autres technologies numériques ?

La Suisse connaît à nouveau une pénurie de sa main-d'œuvre qualifiée. Une étude publiée récemment dans le Journal of Population Economics montre la manière dont la numérisation stimule la demande de l'économie suisse en personnel hautement qualifié. Ainsi, la numérisation influence de manière déterminante les personnes qui immigrent en Suisse.

Martin Wörter et Mathias Beck s'intéressent à la transformation numérique dans le cadre d'un projet de recherche soutenu par le Programme national de recherche (PNR). Les deux économistes de l'innovation expliquent dans une interview les raisons pour lesquelles, la crise du COVID-​19 a accéléré la numérisation et pourquoi l'Europe continue malgré tout d’être à la traîne sur le plan technologique par rapport aux États-​Unis.

Des photos aériennes à haute résolution peuvent être utilisées afin de créer des indicateurs de réussite pour les projets de construction en Suisse. Jusqu'à présent, il n'était pas possible de mesurer si les projets de construction prévus avaient été réalisés ou non. Les premiers résultats d'un projet pilote du KOF indiquent que de nombreux projets de construction sont restés inachevés, surtout après l'initiative sur les résidences secondaires de 2012.

Comparé aux diplômées de filières telles que le droit ou la psychologie, les étudiantes des filières MINT (mathématiques, informatique, sciences naturelles et technique) ont, un an après l'obtention de leur diplôme, des salaires plus élevés, sont plus susceptibles d'avoir un emploi à durée indéterminée et d'exercer une fonction de direction. Cinq ans après l'obtention du diplôme, quatre diplômées MINT sur cinq exercent toujours une activité nécessitant un diplôme dans leur domaine.

L'indicateur de la situation des affaires du KOF recule en août pour le deuxième mois consécutif. Certes, la situation est plus favorable qu'en août il y a un an, mais elle était encore sensiblement plus favorable ce printemps et lors des mois d'été précédents. La conjoncture suisse présente de nets signes de ralentissement.