N° 180, janvier

L'indicateur de la situation des affaires du KOF évolue peu en décembre (cf. grafique G13). La chute vertigineuse de l'indicateur de la situation des affaires, qui a duré du début de l'année 2023 jusqu'en octobre, est pour le moment freinée. La conjoncture suisse évolue actuellement doucement

À l’instar de nombreux autres pays, la concentration de la fortune en Suisse a augmenté au cours des dernières décennies et se situe à un niveau élevé. En parallèle, les impôts ont été régulièrement réduits au cours des 50 dernières années. Les baisses de l'impôt sur la fortune expliquent environ un quart de l'augmentation de la concentration de la fortune observée. Cela signifie également que, outre les impôts, il existe d'autres moteurs importants de l'inégalité de la fortune.

Comment les Suisses et les Suissesses ont-ils vécu les deux premières vagues de la pandémie de COVID-19 ? Sur la base des données de « La Main Tendue » et de Swisscom, une analyse de Marc Anderes et Stefan Pichler montre que les appels au service d’écoute « La Main Tendue » ont augmenté de manière significative peu après le début de la pandémie.

Une politique monétaire restrictive, une inflation certes en baisse mais toujours élevée et de multiples incertitudes continueront de freiner l'économie mondiale cette année. Selon les prévisions conjoncturelles du KOF, la conjoncture mondiale ne retrouvera un peu de dynamisme qu’en 2025.

Alexis Perakis, expert en politique monétaire au KOF, expose dans cette interview ses attentes concernant l'évolution de l'inflation, des taux directeurs et du cours du franc pour 2024. Il estime que le débat actuel sur les baisses de taux est prématuré.